La Ferrari 308 a été une bonne base pour la réalisation de modèles spéciaux destinés à la compétition.
Tout d'abord la 308 GT/M dite "IMSA". Seuls 3 exemplaires ont été construits, deux par Michelotto en collaboration avec l'usine Ferrari et une aux Pays-Bas. La base sera une 308 Vetroresina allégée avec des panneaux en carbone/kevlar. Le moteur sera préparé et délivrera environ 360 cv. Ce sera l'exercice de style avant que de produire la 288 GTO puis la F 40.
Aux USA, Huffaker développera quelques modèles IMSA avec une approche différente.

L'autre évolution de la 308 GTB en 1975 sera un modèle plus civilisé préparé en groupe IV, principalement pour le rallye, là aussi c'est à Padoue que ça se passe dans les ateliers de Michelotto. Le moteur est préparé et délivre 300 cv soit 40 de plus que la version civile. La plus célèbre est la 308 GTBi Gr.IV "Pionnier-Pozzi" de couleur bleu et blanc pilotée par Jean-Claude Andruet. A la suite de ces premières séries, compte tenu de la demande, Michelotto convertira quelques 308 GTB.

Galerie photos:  ici

La triple couronne pour un pilote automobile correspond à une victoire dans les trois mythiques épreuves que sont : Le GP de F1 de Monaco, les 24 heures du Mans et les 500 miles d'Indianapolis. A ce jour seul le pilote anglais Graham Hill décédé en 1975 y a reussi, il gagnait à Monaco en 1963, 64, 65, 68 et 69, les 24 heures du Mans ce fut en 1972 sur Matra 670 B avec Henri Pescarolo, quand à Indy 500 c'était en 1966 au volant d'une Lola T90.

Lotus 49 B F1 1969

Matra 670 B 1972

Lola T90 Indy (auteur inconnu)

Cinq pilotes étaient en position de faire cette passe de trois car totalisant deux victoires sur les trois nécessaires, ils ont malheureusement disparus, il s'agissait de : Tazio Nuvolari, Maurice Trintignant, A.J.Foyt, Bruce MacLaren et Jochen Rindt.
Aujourd'hui, bien que le challenge s'avère difficile, deux pilotes en exercice pourraient prétendre à cette triple couronne: Juan Pablo Montoya s'il gagnait les 24 heures du Mans et Fernando Alonso s'il gagnait Indy 500.

A l'origine de ce modèle en 1962 c'est une DJET René Bonnet qui sera développé en diverses versions à moteur Renault. En 1965 Matra Sports rachète l'entreprise et continu le modèle qui se nommera un peu plus tard JET. Toujours cette même année Matra développe un modèle unique un peu plus musclé, il sera équipé du 1600 cc Lotus à double ACT, celui qui équipait les formules Atlantic. Elle sera engagée dans quelques rallyes dont le tour de Corse avec Henri Pescarolo. Début 2000 la voiture fut récupérée par Michel Mallier et restaurée par le spécialiste Matra à savoir la société EPAF. Elle fut engagée au tour de Corse historique avec Henri Pescarolo et Michel Mallier, et comme il s'agissait en quelques sorte d'un retour d'exil, elle fut surnommée "Coupé Napoléon".

Galerie photos:   ici

A l'origine il s'agit d'une 166 MM Barchetta carrossée par Vignale, elle a été construite sur un chassis de seconde génération et porte le numéro de chassis #0300M. Elle est livrée à Bruxelles en 1953 à Jacques Herzet, qui en 1954 la fera recarrosser complètement par le carrossier Belge Oblin. Cette voiture est équipée du V12 2L de 140 cv. Elle est vendue en 1966 et part aux Etats Unis, puis en 1992 sera sommairement restaurée par Bob White.
En 2012 la restauration est reprise par Automotive Restorations, elle est alors repiente en gris-noir mat. Elle subira quelques ajustements et modifications mineurs tel que la modification de la prise d'air sur le capot.
En 2014, elle sera revendue lors de la vente aux enchères de Retromobile pour la somme de 2.55 M EUR, le nouveau propriétaire est un Français: Fred Leroux, qui fera reprendre la peinture en noir brillant.
Elle sera finalement racheté en 2020 par le Mexicain Ricardo Vega Serrador, il la fera repeindre en gris-noir semi-mat. Il l'engagera cette même année aux 1000 Miglia historiques (cf. dans la galerie photo, la voiture portant le n° 140)

Galerie photos: Cf. Album n° 1139 =>  166MM Oblin

Cette voiture est l'un des 3 spyders fabriqués en 1955, il porte le numéro #0592CM (CM pour "Carrera Messicana"). Son premier propriétaire fut Tony Parravano, elle lui fut livrée à Los Angeles en février 1956.
La carrosserie est due à Scaglietti, le moteur est un V12 Lampredi à simple ACT, d'une cylindrée de 4.96 L alimenté par 3 carburateurs Weber 42 DC2/4, il développe 380 cv. Tony Parravano poursuivit pour évasion fiscale part pour le Mexique en 1957 avec sa voiture, il disparaît en 1960 et ne sera jamais retrouvé.
La 410 S stockée dans un garage à Ensenada sera vendue à Javier Velasquez en 1960, en 1971 elle part aux USA, où elle sera restaurée bien plus tard en 1998. Son dernier propriétaire connu sera en 2014 Lexlie Wexner (USA).
Les photos de la galerie ont été prises lors du 27ème Cavallino en janvier 2018 à West Palm Beach (FL).

Galerie Photos: Cf. album n° 1140 =>  Ferrari 410 S

Cette monoplace a été développée en 1958 pour participer au challenge "Monzanapolis", où deux courses de 500 miles étaient organisées à Monza et à Indianapolis. C'est Fantuzzi qui la réalisa avec une carrosserie aluminium, le moteur est un V8 à 90° de 4.19L dérivé de la 450 S et développant un peu plus de 400 cv. Son pilote était Stirling Moss.
Cette voiture est actuellement dans la collection Panini à Modène.

"Pinin" pour Pininfarina, le carrossier Turinois, qui proposa en 1980 cette berline 4 portes, 4 places à Ferrari. A l'origine ce n'était qu'un concept car, mais qui restera une réalisation unique sur une base de 400 GT, et ne sera jamais industrialisée. Elle est propulsée par un Flat 12 de 5 L (celui de la 512 BB) en position avant qui développe 360 cv.
La cible était le marché américain, mais Ferrari trouva que cette berline n'avait rien d'exceptionnel par rapport aux berlines américaines de l'époque. Elle ne recevra même pas un n° de chassis Ferrari. In fine c'est ce que l'on appelle un "exercice de style".

Galerie Photos: Cf. Album n° 1141 =>   Ferrari PININ

FERRARI 512 S MODULO

Concept-car cunéiforme futuriste #PF0864 du a PininFarina, il a été conçu en 1970 avec un habitacle inspiré de l'aéronautique. Le moteur est le V12 à 60° de 5L issu de la 512 S de compétition. Sa forme aérodynamique lui permettrait d'atteindre 354 km/h. Sur la photo de droite à l'arrière on aperçoit le master en bois qui a servi a fabriquer la carrosserie.
C'est une réalisation unique qui est à ce jour la propriété de l'américain James Glickenhaus.

FERRARI 308 GT RAINBOW

Toujours sur le concept cunéiforme, la 308 GT Rainbow #12788 de 1976 est l'oeuvre de Bertone, elle a été réalisée sur la base d'une Ferrari-Dino 308 GT4 dont le chassis a été raccourci de 100 mm. C'est une Targa, modèle unique avec un toit rétractable mécaniquement. Le moteur est celui de la 308 GT4 soit un V8 3L de 255cv.

Testa Rossa spider Agnelli #62897 et Testa Rossa coupé standard.

La Ferrari Testa Rossa sortie en 1984, sera par la suite déclinée en 2 autres évolutions, la 512 TR en 1992 et la 512 M en 1994, trés proches les unes des autres, elles se distinguent par de petites variations esthétiques. Elles sont équipées en position centrale arrière du Flat 12 de 5L qui développe environ 390 cv.
Ce sont toutes des coupés, à l'exception du chassis #62897, qui sera réalisé par PininFarina en spider. Ce sera le seul modèle Testa Rossa Spider officiel Ferrari, il sera équipée d'une transmission automatique Valeo, il a été élaboré spécialement pour Gianni Agnelli.
Ferrari ne passera jamais au stade industriel sur ce spider et ce sont des carrossiers indépendants qui à partir d'un coupé, élaborerons des conversions soit en Spider, soit en Targa, c'est surtout le marché américain qui était demandeur.

Testa Rossa spider Targa par Straman © Eventos Motors.

Les principaux carrossiers qui se livrerons à ces conversions seront: Lorentz & Rankl, Straman, Pannini, Etc.

Matra 530 LX                                                Matra 530 SX

En 1967, Matra Automobiles qui venait de racheter René Bonnet, crée la Matra 530 (la voiture des copains), un coupé 2+2. La conception de cette 530 est l'oeuvre de Philippe Guedon transfuge de Simca, après diverses recherches coté moteur, c'est finalement le Ford V4 1.7L de la Taunus 17 M qui sera choisi, il sera installé en position centrale dans la voiture. Les premières voitures type A sont fabriquées chez Carrier à Alençon, avec un assemblage final à Creil chez Brissonneau et Lotz. Rapidement la fabrication sera ramenée dans l'usine Matra à Romorantin. Le look initial sera retouché par Michelotti, et deux versions seront produites, la LX avec les phares pop-up et un modèle simplifié la SX avec des phares proéminents rapportés. Au total entre 1967 et 1973 ce seront 9 609 voitures qui seront produites, et mi-73, la Matra Baghera viendra la remplacer.
En 1969 Matra qui avait des ambitions sportives, prépara trois Matra 530 en version rallye, elles participèrent cette même année au rallye Méditérranée (Rallye Monte Carlo). Les trois véhicules sont confiés aux pilotes maison: La 530 bleue à Jean-Pierre Beltoise, la 530 blanche à Henri Pescarolo, et la rouge à Jean-Pierre Jabouille. Les trois voitures insuffisamment préparées abandonnèrent. A la suite Matra développera un prototype avec un moteur V6 2.6L issu de la Taunus 26 M, et envisagera de l'engager au Critérium des Cévennes pour Henri Pescarolo. Ce ne fut malheureuesement pas possible car Henri Pescarolo venait d'être victime d'un grave accident sur le circuit du Mans au volant de la Matra 640, fin d'aventure pour cette 530 V6 que l'on ne reverra plus.

A gauche: Matra 530 "Pescarolo" originale (© inconnu), à droite la réplique de Dominique

Dominique, passionné de voitures et de Matra 530, s'est attaqué à la reconstruction d'une 530 Rallye "Pescarolo", il nous raconte cette cette aventure ici => MA_530_et_MOI

Galerie Photos: Cf. Album n°1142 =>  Matra 530 Pescarolo

La Mini "Pixie" est un modèle "Retromod" (entendez par là: look ancien avec technologie moderne sous la carrosserie), construit (i/e. bodybuildée) par le spécialiste Anglais Zcars sur la base d'une Morris Mini 850 de 1963.
La Morris d'origine a été dépouillé de tout le superflu, et équipée d'un moteur Ford Focus ST 2L Ecoboost de 250 cv en position centrale.
Son propriétaire a rédigé une fiche technique que vous pouvez visualiser ici => Mini Pixie-Fiche technique

Galerie  Photos : Cf. Album n° 1143    =>  Mini Pixie

Lors de la dernière manche du championnat du monde de F1 en 2015 à Abu Dhabi, Mercedes qui venait de remporter les deux titres Pilote et Constructeur présentait son modèle A 45 AMG aux couleurs de la monoplace championne de la saison.
En fait il s'agit du modèle A 45 AMG classique décoré en gris avec des bandes vertes et noires, ce sera une série trés limitée nommée: A 45 AMG Petronas.
Cette petite bombe est équipée du bloc 2 L turbo AMG qui développe 381 cv pour un couple de 475 Nm.

Cette 340 chassis n° #0294MM est sortie des usines Ferrari en 1953, avec une carrosserie Touring (cf. modèle similaire ci après):

Ferrari 340 MM spider Touring #0268AM (© Arthomobiles)

Elle fut utilisée par l'usine et malheureusement sévèrement accidentée. En 1954 elle sera réparée et confiée à Scaglietti pour une nouvelle carrosserie. Celui-ci s'nspirera de la 750 Monza qui fait partie de sa production pour réaliser cet unique spider 340.

La Ferrari 750 Monza Scaglietti, source d'inspiration

Ferrari 340 MM spider Scaglietti #0294MM

En 1955 elle sera vendue à Chinetti Motors aux USA, puis en 1966 à Dieter Holterbash toujours aux USA.
En 1980 ce spider sera restauré par Crosswaitte & Gardner, le moteur sera lui aussi révisé et sa cylindrée portée de 4080 à 4200 cc, puis vendu à Arturo Keller (USA)
Il faut attendre 1999 pour qu'elle retraverse l'atlantique et se retrouve en Angleterre chez Brandon Wang.
Rapidement toujours en 1999, l'italien Roberto Crippa (qui en est toujours l'actuel propriétaire) en fera l'acquisition. Roberto Crippa l'engage régulièrement dans les épreuves historiques telles que: 1000 Miglia, Le Mans Classique, Goodwood revival, Sport et Collection, ainsi que diverses manifestations tels les Ferrari days.

Fred au volant de sa SD 500 (replique de Ferrari 500 Mondial Scaglietti)

La Ferrari 500 Mondial a été construite en 1953 et 1954. Au total ce sont 31 modèles qui seront produits, 2 berlinettes et 29 spyders. La motorisation est assurée par un 4 cylindres 2 litres développant environ 170 cv. Deux carrossiers se partagerons leur habillage: Scaglietti et PininFarina, avec des formes différentes qui permettent de les identifier facilement.

Ferrari 500 Mondial Scaglietti                                       Ferrari 500 Mondial PininFarina

Fred, un Anglais qui nous a quitté il y a quelques années, était pilote d'essai Airbus, il était depuis toujours passioné d'automobiles et principalement d'automobiles sportives. Il possédait une réplique de Ferrari 500 Mondial, à savoir une SD 500 (SD pour Stan Daniel, chirurgien dentiste Anglais de son état et constructeur d'une série de SD 500). Fred qui était résident dans le sud-ouest de la France y avait rapatrié son spyder, et j'ai eu la chance de le piloter.
Le châssis est un châssis tubulaire habillé par une carrosserie en "vetroresina" (résine renforcée fibres de verre). La motorisation est assurée par un ensemble transaxle Alfa Romeo 4 cylindres 2000 cc.

Galerie Photo: Cf. Album n° 1144 =>   SD 500

Les voitures de plage ou "beach cars" sont pour la plupart des conversions de petites voitures. Parmi les véhicules prévus à la construction à cet effet on peut citer les buggy sur plateforme VW, la Mehari Citroen et l' Austin Mini Moke. Coté conversion c'est le carrossier Italien Ghia qui lança l'idée avec ses fameux sièges en osier, la première réalisation ayant été faite sur une base de Fiat 500. S'en suit dans les années 60...70 un  grand engouement pour ce type de voiture loisirs, et ce sont pas mal de Fiat 500, 600 et Autobianchi qui seront transformées. En France mis à part quelques 2 CV Beach, ce sera dans la gamme Renault avec la 4 CV, la 4L et quelques R5, sans oublier quelques micro-cars.

Galerie Photos: Cf. Album n° 1145 =>  Beach Cars

Cette voiture a été créée en 1943 par Francesco Stanguellini, le fils du créateur de l'entreprise: Vittorio Stanguellini. L'entreprise fut créée en 1900 à Modène (Italie) et se spécialisait dans les voitures de sport.
Cette 1100 Ala d'oro, litteralement "Aile d'Or" fut d'abord construite en spyder (ou barquette), puis en coupé, par l'adjonction d'un hard top sur le spyder.

Le moteur est un 4 cylindres Fiat 1100cc retravaillé par Stanguellini, il développe une cinquantaine de chevaux et propulse la voiture à près de 185 km/h.
C'est avec le spyder que Stanguellini remporta en 1946 et 1947 le championnat d'Italie des voitures de sport.
Le coupé est toujours opérationnel, il participait entre autres aux dernières 1000 miglia en octobre 2020.

C'est en 1951 que Pierre Barbot conçoit et réalise son spider sur une base de 2 CV Citroen. Tout d'abord il en raccourci le chassis de 25 cm et rabaisse la cylindrée du moteur de 375cc à 348cc, afin de pouvoir concourrir en classe "moins de 350cc". Et bien entendu réalise une carrosserie adaptée
Il gagnera le bol d'or 1953 dans sa classe et remportera de nombreux records d'endurance.
Seul un spider a été construit à l'époque, et n'est pas parvenu jusqu'à nous, ceux que nous voyons aujourd'hui sont tous de belles répliques.

Certains disent que ce ne sont "ni des autos, ni des motos", c'est tout même un peu sévère, il est vrai que c'est assez spécial.
C'est en 1909 que l'Anglais Morgan construisit le premier "three wheeler" (trois roues). Morgan reste encore aujourd'hui la marque la plus connu, avec le Français Darmont.
Ces machines ont en commun un train avant à deux roues, un moteur en porte à faux avant, et une transmission mi-arbre mi-chaine à une unique roue arrière. La plupart des moteurs sont des deux cylindres en V, les marques les plus utilisées étant Anglaises: Jap et Matchless.
Jusqu' à nos jours, ils se construit encore ce type de véhicules Retromod à 3 roues, on y trouve des motorisations Honda ou Moto Guzzi.
Morgan a cessé le 3 roues initial en 1952, mais a repris au début des années 2000 une construction moderne équipée d'un moteur V2 de 2L 82cv d'origine Harley Davidson retravaillé par la sociéte S&S.
A ne pas oublier également les réalisations Néerlandaises de Lomax avec un moteur Flat 2 de 2cv Citroën
A ce jour Morgan travaille sur un 3 wheeler électrique !

Galerie Photos : Cf. Album n° 1146 =>  Cyclecars 3 roues

L'ex rdv RAM4 est devenu le rdv AMCO (du nom de l'amicale Auto-Moto Club Occitan formée depuis). Pour ce dimanche 28 février à Cadours la relance du rdv de 4ème dimanche a été un véritable succès avec une trentaine de véhicules, dont un fort contingent de Ford Mustang.
Pour le prochain rdv du 28 mars, il sera organisé une initiation à la navigation au roadbook sur une petite boucle de 30 km.

Galerie photos: Cf. Album n° 1147 => AMCO fev.2021

Ce week-end, les affaires reprenaient également sur l'ancien circuit de Reims-Gueux.
Notre ami Guy qui habite à proximité n'a pas raté ce rdv, et a réalisé un reportage photo.
Tout comme à Cadours (cf. post précédent), les exposants et visiteurs étaient ravis de
reprendre ces rassemblements, et ont conclu par "vivement le mois prochain !"

Galerie Photos: Cf. Album n°  1148 =>   Reims Gueux fev.2021

Ce lundi 29 mars, Modena Sports: la concession Ferrari de Toulouse, faisait essayer la Ferrari Roma à ses fidèles clients. Deux semi-remorques venant d'Italie avaient débarqué une douzaine de "Roma". Personnelement nous trouvons ce modèle un peu atone, un peu dans l'air du temps, avec une calandre en aluminium perforé pas trés belle. Vivement qu'un relooking de cet avant soit programmé. Alors pourquoi toutes ces "Roma", est-ce une opération séduction pour un modèle qui serait difficile à vendre ? Celà avait déjà été le cas pour la 612 Scaglietti qui ne trouva pas le succès escompté...
- La Roma en chiffres:
Moteur V8 biturbo central avant de 3.86 L, 620 cv, 760 Nm, prix de vente 198 000 EUR.
- Qui sont ses concurrentes?:
Aston Martin Vantage V8, BMW M8 compétition et Porsche 911 turbo S.
D'autres modèles étaient présents dans la concession, dont diverses déclinaisons de la 488.

Galerie photos: Cf. Album n° 1149 =>   Ferrari Roma et +

La dernière apparition d'Aston Martin en F1 datait de 1959 et 1960, avec la DBR4. Elle était alors pilotée par Roy Salvadori, Caroll Shelby et Maurice Trintignant.

Dans le post de février 2020 Aston Martin GP est de retour, nous faisions état du retour annoncé d'Aston Martin dans la catégorie reine de Formule 1.
C'est chose faite depuis début 2021 (61 ans après la DBR4) avec l' AMR21 équipée du moteur turbo hybride Mercedes. En fait c'est la continuité de l'activité Racing Point de Laurence Stroll. Les pilotes sont Sébastian Vettel et Lance Stroll. Le pilote de réserve est Nico Hulkenberg (également pilote de réserve Mercedes).

Aston Martin AMR 21 © UltimateCarpage

MEP X2 à moteur Panhard

En 1967 le concessionnaire Citroen d'Albi Maurice Emile Pezous, crée une monoplace d'initiation à moteur central arrière Panhard flat twin. Il l'appelera MEP (ses initiales) et plus précisement MEP X2. Elle servira aux écoles de pilotage et au trophée Formule bleue jusqu'en 1971, où elle sera remplacée par la X27 à moteur Flat 4 de GS Citroen.

MEP X2 de Pub "Esso" #21 (Albi 2016)

En 1977 plusieurs MEP X2 furent transformées par la Société 3001, en véhicules publicitaires pouvant rouler sur route, il fallu donc y adjoindre entre autre l'éclairage et les garde-boues. A l'époque c'était encore possible, les autorités étaient compréhensives, ce serait totalement impossible aujourd'hui... Deux marques utilisaient ce véhicule comme support publicitaire: Evian et Esso. Ces deux types de voitures accompagnaient la caravane publicitaire du tour de France cycliste.
Le chassis #21 "Esso" retrouvé en 2015 par Claude Gayraud (Collectionneur Albigeois de MEP), fut restaurée et présentée sur le circuit d'Albi en juin 2016.

  Tecno F3 Variomatic (Montlhéry 1968)

Le système Variomatic, développé par le Néerlandais DAF est un système de variation de vitesses à courroies, qui remplace une boite de vitesse classique à engrenages ou une transmission automatique à converstisseur de couple. Ce sont des voitures de tourisme relativement légères qui furent équipées de ce système. Une expérimentation en milieu sportif eu lieu avec des monoplaces F3 de 1000 cm3 (les fameuses "Screamers").
Daf développa cette expérimentation en 1965 sur une F3 Alexis modifiée en conséquence, elle était pilotée par Rob Stolemaker. On verra en 1968 une Brabham BT 18 équipée de cette transmission pour le pilote Anglais Mike Beckwith, puis en 1968 plusieurs Tecno's dont celle du Néerlandais Gijs Van Lennep
La puissance de ces F3 augmentant il devenait diffcile de continuer dans cette voie, car il était trés compliqué de maîtriser le patinage des courroies dans les poulies trapezoïdales du variateur.
Seul Mike Beckwith réussit à gagner deux courses durant ces 4 années "Variomatic".

Ron Dennis qui était alors mécanicien de course, co-créa en 1971 l'écurie Rondel (RON Dennis et Neil TrunDEL). Ils engagèrent tout d'abord des Braham de formule 2 jusqu'en 1973. En raisons de rapports difficiles avec Raun Tauronac chez Brabham, les deux hommes décidèrent de contruire leur propre monoplace, qu'ils nommèrent simplement Rondel M1, le pétrolier Francais Motul devint leur sponsor principal et la voiture prit le nom de Rondel Motul M1. Comme la plupart des F2 de l'époque le groupe propulseur était un Cosworth. La seule alternative au Ford Cosworth était alors le BMW Schnitzer.
Rondel fit courir de nombreux pilotes dont Tim Schenken, Henri Pescarolo, Bob Wollek, Jean-Pierre Jaussaud, Jody Schekter, etc. L'aventure Rondel s'arrêtat fin 1975. Durant cette période Ron Dennis s'était fait un nom, et on le retrouvera en 1980 à la tête de MacLaren qu'il restructurera et developpera, et ce jusqu'en 2017.